S’il s’agit bien de regarder une certaine vérité, de la saisir de biais tout en lui faisant face, l’artiste la regarde assurément en poète, suivant l’invitation de Jules Renard qui appelait poésie « une création par l’image et le rêve ». La photographe taille certes ses images dans le vif d’un réel tout à la fois tendre et terrible, mais elle ouvre des brèches de sens, force le passage de l’imaginaire et fouille les possibles de la fiction là où les faits divers défilent comme des soldats vaincus.

– Nicolas Dutent, Faux Bourgs 2018, photographies de Yohanne Lamoulère, texte additionnel d’Alèssi Dell’Umbria

En relisant en patientant, saison 2, une chronique de reconfinement par Le Bec en l’air