La vie d’un exilé est ainsi. Car il y a la lecture. Il y a la maison. Il y a la nostalgie. Il y a la femme. Il y a l’intérieur. Il y a l’innocence. Il y a les mains vides. Il y a le sept de cœur. Il y a l’amitié. Il y a la lumière qu’on pose près du lit. Il y a l’enfance. Il y a le cri. Il y a le miroir. Il y a quelque chose noir. Il y a la prison. Il y a Fati. Il y a le rêve. Il y a la naissance. Il y a le portrait. Il y a la spiritualité. Il y a l’art. Il y a la sérénité. Il y a la nature morte. Il y a le blanc. Il y a l’extérieur. Il y a la balade. Il y a la géométrie. Il y a l’élégance. Il y a la tristesse. Il y a le refuge. Il y a le tabou. Il y a le noir. Il y a l’ombre. Il y a le hasard. Il y a la mort. Il y a la lune. Il y a la mer. Il y a l’image. Il y a la révolte. Il y a le bleu. Il y a la solitude. Il y a le rideau. Il y a le vestige. Il y a la famine. Il y a le baluchon. Il y a l’horizon. Il y a l’ange. Il y a la mémoire. Il y a le paysage. Il y a le souvenir. Il y a l’éloignement. Il y a la destruction. Il y a le calme. Il y a beaucoup de lumière ici.
– Payram, Il y a beaucoup de lumière ici, 2017, textes et photographies.
En relisant en patientant, une chronique de confinement par Le Bec en l’air