Couverture du livre Alger 1951

Couverture du livre Alger 1951

Des regards, comme des questions posées. Des questions que l’on se pose sur les autres. Mais qu’on ne pose pas aux autres. Des questions patiemment assemblées, qu’on aligne le soir à la lumière d’une lampe, sur une table, et qu’on examine, qu’on manipule avec respect, avec attention, pour tenter de faire qu’ensemble elles racontent une histoire de départ, de rencontres et de partage. Avec pour film conducteur le soleil… des corps d’hommes surpris dans leur quotidienneté, dans leur espace naturel, des corps offerts au soleil d’hiver. Révélation, mise en lumière d’un quotidien, bien éloignée de toute mise en scène, de toute facilité… ombres adoucies, fondues, comme dans le désir d’atténuer les contrastes.

– Maïssa Bey, Alger 1951, 2005, coédité avec les [éditions barzakh] (Alger), avec les photographies d’Étienne Sved, ainsi que les textes de Malek Alloula et Benjamin Stora.

 

En relisant en patientant, une chronique de confinement par Le Bec en l’air